Dès la fin de l’été, les secteurs ont chacun leur tour annoncé les difficultés auxquelles ils allaient devoir faire face pendant l’hiver : le secteur du jouet, le textile, l’électroménager, le secteur high-tech et même le mobilier prévoient des rayons vides et des retards de production.

Mais les enseignes nous rassurent, il n’y aura pas de crise générale. Seulement quelques références manquantes sur les milliers que proposent les magasins de jouets et enseignes d’ameublement. Il y aura donc toujours un article sur lequel se rabattre, des produits de substitution disponibles en rayon.

 

Pour satisfaire le client et l’aider à trouver un objet spécifique en ces temps de rupture, les magasins doivent tirer profit du concept d’omnicanalité, créer des passerelles entre leurs canaux de vente et savoir en temps réel ce qu’il se passe le long de la chaîne de production.

 

Les vendeurs en magasins, en première ligne face au client insatisfait, jouent un rôle crucial. Munis de tablettes pour avoir accès à la fois au profil du client, à son compte fidélité et aux informations produits, ils pourront retrouver un article manquant, savoir quand celui-ci sera disponible, où, et proposer un produit de substitution en dernier recours.

 

De manière générale, les nouvelles pratiques de l’omnicanalité et du commerce unifié sont nécessaires pour aider le client : réservations en ligne, précommande, ship-from-store, etc. Mais dans l’entrepôt, une nouvelle organisation et une certaine anticipation sont aussi requises.

 

La qualité des relations commerciales vendeur/fournisseur est primordiale pour adapter le planning de production et savoir quels produits sont en cours d’acheminement, en production, en retard. Ces informations ont un impact sur bien des étapes ensuite, de la logistique au service consommateur, en passant par la newsletter, les équipes doivent reconsidérer chaque semaine leurs plans et donc régulièrement interagir avec les fournisseurs.

 

D’où viennent ces problèmes d’approvisionnement ? Il y a plusieurs raisons. La pénurie de matières premières fait énormément de dégâts. Ce sont les produits constitués de matière première qui connaissent l’inflation la plus forte dans les supermarchés. Dans le secteur du bâtiment, la pénurie allonge les délais de livraison et gonfle les prix.

 

En cause, la reprise inattendue et brutale de l’activité après plusieurs saisons de confinement. Chacun à donc tenté de s’approvisionner, ce qui a fait grimper les prix. Le bois a notamment vu son prix augmenter depuis que les Américains s’approvisionnent eux aussi en Europe, après une taxe imposée par Donald Trump sur le bois canadien, à la fin de son mandat. 

 

Pour se protéger de si grosses ruptures, les entreprises doivent adapter leur stratégie de production. Flux tirés, flux poussés… Certains optent pour la méthode du stock tampon à différents endroits de la chaîne de production, parce qu’il vaut mieux supporter des coûts supplémentaires de stock en entrepôt plutôt que de manquer de produits.

 

Jouéclub ont appris de la pandémie et ont déjà anticipé les fêtes de fin d’année. En commençant les acheminements dès le mois d’août, l’enseigne à environ 20% de stocks en plus dans les magasins par rapport à l’année dernière, même date. D’autres distributeurs prévoient aussi d’allonger leur avance, jusqu’à trois mois pour le E. Leclerc de Lunéville, afin d’éviter les soucis d’approvisionnement.

 

En parallèle à l’anticipation et aux changements de méthode de production, certains dans leur chaîne d’approvisionnement veulent aussi revoir la localisation de leur production. L’Asie amène des difficultés, c’est ainsi que d’autres pays en Europe de l’Est ou en Afrique du Nord commence à en attirer certains.

 

Le but est de diversifier ses approvisionnements et de répartir les risques. Puisque l’Asie menace du point de vue sanitaire mais aussi diplomatique après des tensions avec les États-Unis, il devient important et logique de choisir un autre pays asiatique ou de penser à un tout autre continent pour garantir sa chaîne de valeur.

 

Sur le long terme, c’est le problème des containers qui se pose. On le paie 17 000 dollars contre 1 500 dollars il y a un an et demi. Les prix ont augmenté du jour au lendemain. Ça ne laisse pas de temps pour négocier les contrats avec les distributeurs. Pour acheminer les containers, certains optent donc pour les grands moyens et les achètent directement. D’autres pensent aux alternatives comme le train ou l’avion.

 

Ces initiatives montrent un certain renouveau dans les stratégies logistiques et les façons de penser la chaîne de valeur. Au lieu de penser loin et pas cher, on commence à penser autrement en acceptant les coûts.

Fêtes de fin d’année : la crainte d’une rupture de stock

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